Rien à dire…

des choses à montrer ?

Fabriquer sa guitare – Part 5

Ça y est, c’est fini !

Et on est pas déçus du résultat. Quelques ajustements ont dû être fait sur le programme initial.

Je confirme que les connecteurs inspirent confiance, on a finalement souder les connecteurs avant de placer les goulottes thermo-retractables.

Astuce : bien penser à tester la guitare avant de fixer les potentiomètres et le sélecteur de micro. Ça évite d’avoir à tout redémonter si ça ne fonctionne pas et surtout ça permet de bien placer les potentiomètres dans l’ordre…

En fait, lors du premier branchement de la guitare, aucun son n’est sorti. Je n’avais pas pensé à protéger les contacts des potentiomètres…comme ils sont directement sur la cage de faraday ça fait une masse et ça court-circuite tout. J’ai simplement placé du scotch d’électricien sous les contacts et tout est rentré dans l’ordre. Pour tester le sélecteur de micro et le mettre dans le bon sens, il suffit de brancher la guitare puis de mettre le sélecteur vers le haut et d’appliquer la tête du tournevis sur le micro du manche pour voir si ça fait du bruit. Si ça fait ploc-ploc et que le sélecteur est vers le haut sur le corps de la guitare c’est bon !

Pour finir, précision sur le manque de motivation pour le ponçage et le polishage de la guitare. Sur le manche de la guitare, le fait de ne pas poncer rend la surface assez peu agréable pour jouer. On a donc finalement décidé de passer du polish sur le manche et le dos de la guitare. Ça fonctionne très bien : on passe du 400 puis du 600 ou juste du 600 (ou plus fin en fonction de la qualité de la peinture) puis on polish jusqu’à ce que ça brille. Ça demande pas mal de temps (surtout avec du polish pour vitre qui est super fin !)  et ça fait super peur parce qu’on ne veut surtout pas faire sauter la peinture et le verni et que juste après avoir poncé c’est pleins de rayures et tout terne. Au final en prenant son temps on arrive à avoir une super surface qui brille et qui glisse bien (il reste des micro-rayures, il faudrait lustrer mais on verra plus tard) :

Il faut également régler la guitare : l’action de la guitare est un peu haute et le tune-o-matic fait des frizes bizarres. D’après le mode d’emploi le sillet de tête est sensé être parfaitement réglé. Il me semble vraiment haut mais comme on ne peut pas le détacher il faut limer les sillets pour l’adapter. Ça prend du temps mais c’est pas très difficile. Pareil pour le tune-o-matic, si les cordes frizes à vide et qu’elles ne semblent toucher nulle part, il suffit de régler le tune-o-matic et les choses rentrent dans l’ordre. Je n’ai pas touché au truss-road, trop peur de faire une bêtise.

Pour conclure, c’est vraiment une bonne expérience de monter sa guitare, le kit sonne bien et ce n’est pas très compliqué. On se fait quelques frayeurs et on crains de faire des bêtises mais bon rien n’est irréparable, il suffit de prendre son temps !

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